samedi 27 mars 2010

Grandes réflexions...

Deuxième étape.
Ce tableau est une expérience intéressante.

J'aime beaucoup le résultat du travail fait en transparence. C'est une approche spontanée qui me plait et honnêtement, c'est presqu'un problème. C'est que ça semble foutre en l'air l'utilité du travail préparatoire dont j'ai récemment vanté les mérites...Ce tableau se porte à merveille et je me suis pourtant lancé avec comme seule idée de peindre quelques gros caillous...

La réponse au "problème" réside dans l'intention, très différente ici de mes autres travaux.
Ici, la spontanéité répondait au désir d'être plus expressif et direct.
Pour mon récent tableau avec les arbres et la tempête, le réalisme primait et exigeait de résoudre les défis liés à l'espace, la lumière et la couleur. Sans plannification, je n'aurais pas encore déposé mes pinceaux. Par contre, cette planification participe selon moi à donner aux tableaux le côté "illustration"qui ne me plait pas.

Alors, je dois faire des études préparatoires oui ou non?

Une part de moi à peur. Une part de moi vaut être rassurée. Elle veut savoir où on va.
Au final, le résultat est presque garanti mais, quelque chose n'y est pas.
Je n'en tire pas le meilleur de moi-même.

Une autre part de moi veut l'expressivité. Avec elle, je me sens libre mais, vulnérable.
Dans l'expressivité pure, l'intention est davantage quelque chose qui se crée au même rythme que l'oeuvre elle-même.
C'est le coeur de l'être qui parle.
Ici, plus de garanti. On saute sans filet. On peux se casser la gueule.
Mais on peux aussi s'envoler.
Manifestement, j'adore le sentiment que procure un saut sans filet.
C'est définitivement une voie que je vais approfondir. Quelque chose en moi le réclame.



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