D'acceptable à satisfaisant

Lorsque qu'un petit-je-ne-sais-quoi empêche un dessin ou un tableau de passer d'acceptable à satisfaisant, je préfère y retourner et tenter une correction, quitte à le gâcher. Avec le temps, j'ai bien compris que les trucs qui ne me donnent pas satisfaction restent dans un coin de l'atelier et finissent par "mourrir", ne remplissant pas les exigences nécessaires pour être exposé aux yeux critiques.

Alors voilà, puisque mon petit test a la prima était trop près de la réussite pour être laissé dans son état d'alors, j'ai tenter une modification. Étrangement, j'ai effaçé les arbres et leurs réflexions, ce qui pourtant me plaisais beaucoup au départ. Si j'ai enlevé quelque chose qui clochait, il y a maintenant quelque chose qui manque. Je dois faire une pause.
Je vais continuer à le regarder et la réponse viendra.
Avec le temps, la réponse vient toujours.
À moins que non.

De la neige au printemps?

Ben voilà, ça avance. J'ai surtout travaillé sur l'arbre de droite...
Terminer la neige à l'avant plan sera l'étape suivante, suivi des rehauts finals. Ouff...pas facile de trouver la motivation pour compléter une scène hivernale quand le printemps est bien installé!
Pire: qui voudras acheter ça en plein été??!?!?! PERSONNE!
Une fois terminé, je suppose qu'il me faudra l'entreposer jusqu'à l'hiver prochain...

Qu'est-ce qui m'arrive?!?!

Parfois, je crois tout comprendre de la peinture. Je vis d'agréables moments d'illumination et pour un temps, ça me donne le moral. Oui, rien qu'à cause de ça, je file le bonheur pour une semaine entière. Mais pas ces jours-ci. La semaine dernière, la réalité m'a rattrapé. Trois heures à me battre avec la matière pour finalement effacer le tout avec ma guenille de térébenthine. Meeeerde!! Déception et frustration! Comment est-ce possible de passer de la totale compréhension à la totale incapacité??? La réponse est simple: je n'ai jamais eu la totale compréhension...

Pour me remonter un peu, j'ai lu le tout dernier tome du Retour à la terre, Les révolutions, de Ferri et Larcenet. J'ai ri comme un enfant et me suis endormi avec le sourire. Ouf...