De tous les livres de ma bibliothèque, il y en a un que j'ai ouvert plus souvent que tous les autres. Depuis des années, j'y reviens sans cesse. Andrew Wyeth, Autobiography par Thomas Hoving a, semble t-il, influencé mon travail plus que je ne le croyais...Wyeth est, il faut l'avouer, presque trop facile à aimer. Malgré cela, son oeuvre est profonde, personnel et vrai. Il faut lire les commentaires, toujours étonnants, de l'artiste sur ses tableaux et ainsi en découvrir un côté insoupconné qui en débarrasse souvent le pittoresque de surface. Pendant des années, il a peint et dessiné les Kuerners, une famille de fermiers voisine, et moi, avec mon beau-père, j'ai parfois l'impression de cotoyer un survivant, un type d'homme en voie de disparition qui ne demande qu'à raconter son histoire. La cabane à outil en est peut-être l'un des premiers fragments.
BaleenAndrew Wyeth
1982
Le seul et unique, Robert Robert
2 commentaires:
Le pire c'est que c'est le roi de l'aquarelle ce mec.Il m'agace Wyeth ! Cette image est une aquarelle ! Trop dégoûté...
Oui, c'est agaçant parce que ça semble si facile, l'aquarelle...
Jusqu'au jour où tu t'y attaques et que ta feuille de papier devient boueuse en moins de deux. Alors là, tu réalisent enfin q'une aquarelle réussi demande spontanéité et maitrise et que c'est loin d'être simple...
En passant, cher Krapao, je me rends compte (avec gêne) que j'ai été plutôt timides sur mes réponses à tes commentaires si généreux...
Alors laisse moi te dire que tes bons mots me font du bien et mieux encore, ils m'encouragent et me donnent de l'élan...merci!
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