dimanche 31 janvier 2010

Forcer le résultat

Déjà un mois depuis la dernière entrée et honnêtement, j'aurais aimé avoir progressé davantage depuis octobre dernier. Par exemple, je m'acharne encore sur le paysage à la colline jaune. C'est devenu un défi de simplement le terminer. Je paufine, j'ajuste.

FAce à la lenteur de ma progression, je me suis arrêté puis posé quelques questions, par écrits.
Une analyse honnête a conclue que le mental prend trop de place. Mon pied est constamment sur le frein. Tout en moi est plus ou moins hésitant et ma principale difficultée semble de faire des choix et de les assumer jusqu'au bout.
Pourquoi? La cause exacte m'est inconnue mais ce dont je suis persuadé, c'est que ces hésitations sont quasis chroniques et dépasse le cadre créatif.

Puisque le problèmes est récurant, j'ai tenté de l'aborder différemment en laissant la cause de côté.
Je me suis alors dit:

Et si je travaillais rapidement, sans raisonner, pour forcer le résultat?

Ça semble enfantin, mais pour moi, ça demande un véritable effort.

Vous connaissez l'adage: "Il faut penser avant d'agir"?
Et bien ma solution, c'est l'inverse. Agir d'abord, penser ensuite.
Breton et Pollock seraient fiers de moi, non?

Pour appliquer cette idée, quoi de mieux que le dessin?
N'ai-je pas obtenu ainsi d'agréables résultats par le passé avec une plume libre et spontanée?

J'ai donc couru chercher les feutres couleurs de ma fille (oui, oui) et j'ai fais un essai.
Le résultat même s'il n'était pas extraordinaire m'a rappellé ce petit paysage à l'huile alla prima
qui m'avais fait tant de bien. J'ai alors répété l'exercice 4 fois et oui, je pense que ça m'aide à débloquer.

Hier, j'ai posé mon grand 2' x 5' sur mon chevalet, j'ai foncé et le résultat m'a plu. Ma vitesse, conjuguées aux études préparatoires exécutées dernièrement ont portées fruits.
Et ça, c'est vraiment une excellente nouvelle.

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